Une rafale de statistiques et prévisions émanant du FMI et de la Banque centrale européenne (BCE) nous confrontent à une triste réalité: l'économie ne reprend pas. Certes, les taux de croissance sont positifs, mais médiocres. Et l'indice principal de la reprise économique, à savoir l'anticipation des achats et des investissements, c'est-à-dire l'inflation, est revu à la baisse, malgré les gigantesques injections de liquidités opérées en Europe par la BCE.
Tardivement, la BCE s'est engagée dans des mesures monétaires non conventionnelles (qualifiées d'assouplissement quantitatif) qui consistent à acheter des obligations souveraines pour un montant global de 60 milliards d'euros jusqu'en septembre 2016.
Les statuts de la BCE interdisent de financer...
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