Par Philippe du Fresnay *
L’été 2013 était encore celui de Pékin: une croissance de 7,7% meilleure que prévue(1), un moral des entrepreneurs solide(2), un procès anti-corruption très suivi(3), le plus grand centre commercial au monde(4)…Pourtant, parmi ces chiffres enthousiasmants, l’analyse de certains indicateurs chinois comme le revenu par tête (de 6 à 7000$) met en évidence des écarts régionaux de 1 à 10(5). Des inégalités symptomatiques d’une bulle immobilière en zones côtières et urbaines. Cette bulle spéculative est la contagion de la crise de 2008. La macroéconomie globale, en stagflation, voit ses flux de capitaux perpétuellement redistribués entre microéconomies régionales volatiles en circuit fermé. Un phénomène moderne de jeu à somme nulle illustré par le...
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