Le groupe Dexia, en cours de démantèlement après sa quasi-nationalisation par les Etats français et belge, a publié jeudi 21 février une deuxième lourde perte annuelle consécutive, conséquence de cessions d'actifs décotés, de dépréciations et de la hausse de ses coûts de financement. Le groupe, dont le capital est détenu à 96% par la France et la Belgique et qui a cessé toute activité de prêt, affiche au titre de 2012 une perte nette de 2,9 milliards d'euros après une perte de 11,6 milliards l'année précédente. L'ex-numéro un mondial du financement des collectivités locales a quasiment perdu toute sa valeur boursière: son action a terminé mercredi 20 février à 0,05 euro alors qu'elle avait culminé à 22,57 euros en mai 2007 et son flottant ne dépasse pas 2%.
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