Depuis 2004, la dynamique conjoncturelle luxembourgeoise est marquée par la prédominance du secteur financier. Alors que les retombées de ce boom – croissance cumulée de 30% entre 2004 et 2006 – sont évidentes pour les services aux entreprises et le trésor public, elles sont moins flagrantes pour d’autres domaines. La hausse de l’activité bancaire s’est notamment traduite par l’accroissement du nombre d’employés du secteur même et celui des capacités de production (espace bureaux, c.-à-d. capital physique).
La question est celle de la génération d’impacts de second degré sur d’autres branches, de façon directe (achats de biens et services) ou indirects (via les revenus générés ou les recettes d’impôts). Alors que de telles questions sont analysées habituellement (mais pas...
|