La chute de Bagdad, la baisse concomitante des cours du pétrole et des résultats trimestriels qui dans l’ensemble ne déçoivent pas, ont formé les piliers de la forte hausse des cours boursiers enregistrée depuis 3 mois. En quelque sorte, le regain des marchés d’actions depuis la mi-mars 2003 apparaît en bonne part comme le résultat résiduel d’un certain retour de l’appétit au risque.
Cette reprise boursière ne s’est absolument pas articulée avec une anticipation par les allocataires d’actifs d’une reprise prochaine de l’économie mondiale. La reprise boursière demeure donc vulnérable compte tenu d’une évolution économique défavorable à court terme et d’un attrait persistant pour les obligations. Cependant, il faut reconnaître que la diminution de l’aversion au risque qui...
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