Les banques d'investissement, qui doivent déjà faire face à un marché local en berne marqué par un environnement réglementaire de plus en plus contraignant, sont désormais aussi à la peine sur les marchés émergents. La nette baisse du nombre d'introduction en Bourse et de fusions-acquisitions sur ces marchés entraîne en effet une chute brutale de leurs revenus. Certes, il n'est guère étonnant de constater qu'au niveau mondial, les volumes liés à ces opérations souffrent des perspectives économiques incertaines et d'une faible valorisation boursière. Mais il est beaucoup plus surprenant que le ralentissement de l'activité touche également les pays émergents, que les banques considéraient jusqu'alors comme moteurs de leur croissance future.
Selon James Sproule, directeur...
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