Par le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, et le ministre de la Justice, François Biltgen (cf. portrait)
S’attaquer à la corruption est un combat juste, mais un combat difficile. Ce combat, nous pouvons le mener et nous devons le gagner. La corruption sape la vitalité de nos économies, fausse la concurrence et empêche le progrès social. La corruption d’agents publics étrangers a absolument les mêmes effets. Qui fait les frais de la corruption transnationale?
Ce sont les gens ordinaires, lorsque des routes, des écoles ou des hôpitaux affectés de malfaçons sont construites par des entreprises qui font le forcing en offrant des pots de vin. Ce sont les entreprises locales, lorsqu’elles perdent des marchés parce qu’elles n’ont pas les moyens de verser un...
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