A l'âge du "Global English", il peut paraître anachronique de s'interroger sur l'art et la manière de mettre sur pied une conférence dont tous les participants ne maitriseraient pas parfaitement la langue de Shakespeare, ou plus exactement celle de John M. Keynes ou de Steve Jobs. En effet, de plus en plus de secteurs d'activité, comme celui de la finance, de l'informatique ou encore de la médecine ont depuis longtemps basculé dans la monochromie linguistique, même si celle-ci n’a plus grand chose à voir avec l’anglais d’Angleterre ou même des Etats-Unis.
Dans d'autres domaines en revanche, ainsi que pour de nombreux événements prestigieux, il n'est pas rare de constater que le multilinguisme a encore de beaux jours devant lui. Mais l'organisation d'un événement multilingue...
|