Cinquième centre “offshore” de gestion de fortune privée dans le monde avec une part de marché de 6 à 8%, le Luxembourg n’en souffre pas moins d’un gros problème d’image. Le cliché de paradis fiscal lui colle à la peau et personne n’a rien fait jusqu’à présent, mis à part de molles réactions officielles, pour renverser la vapeur. Des changements de cap sont pourtant annoncés. Du côté officiel, l’ABBL et les autorités devraient bientôt annoncer la création d’une agence de promotion de la place sous le nom de PROFIL. Dans une étude désormais traditionnelle sur l’avenir du private banking en Europe, le cabinet PricewaterhouseCoopers insiste sur la nécessité de “positiver” l’image que le public et les institutionnels se font de la Place financière: “Nous sommes les plus beaux et il faut le...
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