La France est prête à voir le poids de la dette grecque allégé mais pas à annuler une partie de cette dette, a déclaré jeudi le ministre des Finances Michel Sapin, réaffirmant la position de Paris dans l'attente de l'ouverture directe du débat avec Athènes sur ce sujet qui préoccupe l'ensemble de la zone euro.
Alexis Tsipras, le nouveau Premier ministre grec, n'a pas encore clairement exposé ses intentions en la matière, affirmant simplement qu'il souhaitait négocier avec les partenaires européens d'Athènes pour trouver une solution qui profite à tous, en reconnaissant que cela nécessiterait du temps. "Discuter de la dette, oui pour en alléger le fardeau. Annuler la dette, non car ce serait transférer le poids du contribuable grec vers le contribuable français et le...
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