L'Autorité bancaire européenne (ABE) doit être dotée de pouvoirs plus étendus que prévu pour l'instant afin que la régulation du secteur en Europe ne soit pas divisée entre deux systèmes concurrents, a déclaré vendredi Jacques de Larosière, l'un des architectes de la réforme en cours. L'ancien gouverneur de la Banque de France et ex-directeur général du Fonds monétaire international (FMI) a estimé que l'octroi à la Banque centrale européenne (BCE) d'un rôle pivot dans la future union bancaire européenne risquait d'aboutir à un "duopole". La BCE et l'ABE, qui continuera de superviser les banques des pays extérieurs à l'union bancaire, formeraient "un duopole de fait", a dit Jacques de Larosière lors d'une audition publique à Bruxelles, évoquant le risque d'un "too big to cooperate", en...
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