Les gérants de grands fonds obligataires sont de plus en plus réticents à acheter de la dette de pays de la zone euro dont les finances publiques sont jugées fragiles, moins en raison du calendrier politique européen que de la perspective d'une politique moins accommodante de la Banque centrale européenne (BCE).
Au cours de ces derniers mois, les primes de risque réclamées par ces investisseurs pour détenir de la dette des pays lourdement endettés comme l'Italie et le Portugal ont sensiblement augmenté. Un mouvement attribué par de nombreux analystes aux craintes que la vague populiste qui a conduit au Brexit et à l'élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis ne se prolonge lors des scrutins de cette année au sein de la zone euro, au risque de mettre en...
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