Le gratin mondial de l'industrie bancaire, réuni dimanche à Washington, a esquissé du bout des lèvres un début de mea culpa sur son rôle dans la récente crise financière, tout en faisant porter une part de la responsabilité aux agences de notation ou aux investisseurs. "Des erreurs ont été faites. Nous cherchons des réponses au sein de notre secteur", a admis Josef Ackermann, président de Deutsche Bank et président de l'Institut de la Finance Internationale (IIF). "C'est notre responsabilité. (...) Quand on émet un prêt on doit en assumer le coût", a renchéri William Rhodes, vice-président de Citigroup, lors d'une conférence de presse à l'issue d'un congrès de deux jours de l'IIF, qui publiera un rapport sur la crise en avril 2008. David Dodge, le gouverneur de la banque centrale du Canada...
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