Hausses de tarifs, immobilisations d'avions, réductions des fréquences et des effectifs : déjà affaiblies par la baisse de la demande depuis le 11 septembre 2001, de nombreuses compagnies aériennes ont annoncé jeudi de nouvelles mesures pour tenter de minimiser les conséquences financières de la guerre en Irak. Le secteur a perdu 30 milliards de dollars ces deux dernières années et la guerre risque à nouveau de peser sur les résultats cette année, les compagnies tablant sur une baisse de trafic qui pourrait atteindre 20%. L'IATA, l'Association internationale du transport aérien, basée à Genève, a annoncé jeudi que 100 compagnies du monde entier s'étaient accordées pour augmenter de 2% à 3% certains de leurs tarifs.
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