La France, l'Allemagne et l'Italie ont décidé, après le Royaume-Uni, de rejoindre la nouvelle Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures (AIIB) créée à l'initiative de la Chine et considérée comme une institution concurrente de la Banque mondiale et de la Banque asiatique de développement (Bad). Cette décision des trois capitales européennes, initialement rapportée par Le Financial Times, est un revers diplomatique pour les Etats-Unis, qui ont émis des doutes sur les pratiques de gouvernance et de transparence de la nouvelle institution.
"Nous sommes en train de voir les modalités précises en interne en France, et puis nous aurons l'occasion d'en discuter avec d'autres pays européens", a déclaré à Reuters le ministre français des Affaires étrangères...
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