En refusant mercredi la proposition américaine d'accord dans le dossier Executive Life, l'Etat français joue gros: il espère que le juge californien acceptera de rediscuter sur des bases plus favorables, mais risque d'être traduit devant la justice américaine avec le Crédit Lyonnais. L'Elysée et Matignon, qui suivent ce dossier à rebondissements depuis le début, ont opté mercredi soir pour la fermeté alors que le ministère de l'Economie était plutôt enclin à accepter la proposition américaine, a expliqué jeudi à l'AFP une source proche du dossier. "On ne sait plus où nous en sommes" et "nous voudrions parler avec des gens responsables", a commenté jeudi matin le ministre de l'Economie Francis Mer.
"Nous avons, en toute bonne foi, face à une justice américaine et notamment...
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