La controverse autour de Paul Wolfowitz a largement occulté les réunions financières de printemps à Washington ce week-end et risque de laisser le président de la Banque mondiale durablement affaibli s'il parvient à se maintenir en poste. Accusé de favoritisme, l'ancien artisan de la guerre en Irak, encore soutenu par l'administration Bush, aura en effet du mal à rester crédible pour mener à bien la mission qu'il s'est fixée pour son mandat: une croisade contre la corruption et pour la "bonne gouvernance" dans les pays pauvres. Les ministres représentant les 185 pays membres de l'institution l'ont sèchement rappelé à l'ordre dimanche à l'issue de leur assemblée, jugeant dans un communiqué "très préoccupante" la polémique en cours. Paul Wolfowitz, 63 ans, est critiqué après des révélations...
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