Pierre Moscovici a pris lundi la défense du président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, éclaboussé par la parution d'informations sur les accords fiscaux secrets entre 340 multinationales et le Luxembourg, dont il a été Premier ministre pendant dix-huit ans. Des députés européens demandent à Jean-Claude Juncker de venir s'expliquer devant le Parlement. En France, les souverainistes ont réclamé la démission du dirigeant entré en fonction il y a dix jours à peine.
La Commission assure que l'enquête sur ces accords signés entre 2002 et 2010, qui représentent des milliards d'euros de recettes fiscales perdues pour les Etats où sont réalisés les bénéfices, se poursuivrait sans interférence de sa part. Interrogé lundi sur cette situation à l'occasion d'une...
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