Par William De VIJLDER, chef économiste de BNP Paribas
L’expérience des dernières décennies montre que dans beaucoup de pays, voire dans la plupart, la baisse du ratio de la dette publique en phase d’expansion ne compense pas l’augmentation de ce même ratio en phase de récession. Cela accroît le risque souverain susceptible d’influencer in fine les coûts d’emprunt.
Dans l’hypothèse d’un réinvestissement permanent des titres arrivant à maturité, la détention d’un important portefeuille d’emprunts d’État par la banque centrale pourrait limiter ce risque. Cela dépend des taux d’intérêt sur les réserves excédentaires et si cette politique entraîne une hausse de l’inflation et/ou des anticipations d’inflation. L’une des conséquences économiques...
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