Baignant dans un environnement florissant, l’industrie des ETFs se voit doter d’un label permettant à la fois de les qualifier, mais surtout de les distinguer d’autres véhicules de réplication bien différents au niveau juridique et par la nature des risques pris. En effet, vingt ans après la création du premier tracker, le «Spyder» (chargé de répliquer le SP 500 et appelé comme tel en raison du mnémonique (SPDR) de la marque de son créateur, State Street Global Advisors), l’industrie va de succès en succès, ce qui va à l’encontre de la morosité ambiante qui entoure le monde de la gestion d’actifs.
Quelques chiffres suffiront à illustrer ce succès. A fin 2012, les encours des ETPs (regroupant tous les types de trackers) approchent les 2000 milliards $(1), dominés...
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