Mensuel : Edition de avril 2010
Rubrique : Ressources humaines
Titre : Remise des diplômes à l’Institut des Réviseurs d’Entreprises (IRE)
Article : Fin 2009, 44 candidats se sont présentés aux épreuves écrites et orales du DAP dont 38 ont réussi l’examen. Pour décrocher leur diplôme, les candidats ont effectué une formation complémentaire comprenant quelque 200 heures de cours à l’Université du Luxembourg et passé 9 examens professionnels sans compter un stage pratique d’une durée d’au moins 3 ans.

L’examen d’aptitude professionnelle se présente en trois parties: (1) un examen écrit d’une journée ; (2) une épreuve orale et; (3) un rapport de stage. Au cours de ces épreuves les candidats doivent démontrer qu’ils ont acquis les compétences nécessaires pour devenir réviseur d’entreprises.

La profession de réviseur d’entreprises s’enrichit ainsi de nouveaux membres, à savoir Marc Balcke, Alban Aubree, Brice Cassaignau, Luc Charlier, Isabelle Dauvergne, Paul-Arnaud De Stexhe, Eric Decoster, Renaud Delarue, Charles Dequaire, Marie-Astrid Dupuy, Kris Fagard, Thomas Fahl, Philippe Förster, Audrey Gierlowski, Carina Gonçalves de Jesus, Agnès Gury, Sophie Hustinx, Carine Jayer, Didier Laduron, Damien Lambert, Jean-Nicolas Léglise, Alexandre Leleux, François Lourtie, Michael Meuret, François Mousel, David Osville, Deborah Prijot, Frédéric Ribler, Patrick Ries, Gwenaël Robert, Florence Rouault, Sabrina Simon, Yves Thorn, Bernard Treinen, Christian Van Dartel et Anne Wirard.

Les lauréats ont été félicités par les Ministres des Finances respectivement de la Justice, Messieurs Luc Frieden et François Biltgen, le doyen de la Faculté de Droit, d’Economie et de Finance de l’Université du Luxembourg, Monsieur André Prüm, ainsi que par le Président et les membres du Conseil de l’IRE, par le Président et les membres du Jury d’examen et par les membres du Collège des Chargés de cours de l’Université du Luxembourg.

Une profession qui a le vent en poupe

"De pair avec le développement des domaines d'activités du réviseur d'entreprises, la profession a connu une croissance remarquable" et Pierre Krier (cf. portrait), président de l’IRE d’ajouter "De 105 réviseurs d'entreprises et de 22 cabinets de révision inscrits sur la première liste officielle dressée par le Ministère de la Justice, la profession est passée aujourd'hui à plus de 410 réviseurs d’entreprises et plus de 115 cabinets, chiffres qui s’annoncent en augmentation compte tenu du nombre de stagiaires actuellement en formation soit près de 480 personnes. Parallèlement, le nombre d’emplois auprès des cabinets d’audit a doublé en 10 ans pour passer de 3000 à quelques 6000 personnes en 2009 parmi lesquelles on retrouve 2500 universitaires."

L’évolution de la profession est intimement liée au développement et à la complexité de l’économie luxembourgeoise. Depuis l’apparition des premiers auditeurs avec l’arrivée d'industries nouvelles dans le pays dans les années soixante jusqu'à la mise en place d'une supervision publique des réviseurs d'entreprises aujourd'hui, la profession a pris son destin en mains dans un cadre largement autorégulé. La mise en œuvre de la loi du 18 décembre 2009 relative à la profession de l’audit, transposant la directive 2006/43/CE sur le contrôle légal des comptes annuels en 2009, marque le début d'une nouvelle ère en soumettant la profession à la supervision publique prise en charge par la Commission de Surveillance du Secteur Financier.

Dynamisme et diversité des missions d’audit

"Les réviseurs d'entreprises participent largement au développement et à la promotion de l’économie luxembourgeoise, que ce soit dans le secteur financier ou dans le secteur industriel et commercial." souligne Pierre Krier. Bon nombre d'entre eux sont activement engagés dans des groupes de travail ou de réflexion pour faire évoluer le cadre légal et règlementaire luxembourgeois. Et Pierre Krier d’ajouter: "Ils font partie des ambassadeurs, qui, à travers leurs réseaux et leurs contacts à l’étranger, mettent en évidence l’attrait du Luxembourg pour des investisseurs étrangers." La profession offre une porte d'entrée dynamique et diversifiée aux jeunes diplômés d'université qui démarrent leur carrière professionnelle. L'avenir sera marqué par une demande croissante de services d'audit sur les informations publiées par les entreprises relatives à leur situation financière, à la gouvernance, à la responsabilité sociétale des entreprises et au développement durable. Les défis sont de taille mais, souligne Pierre Krier, "Les réviseurs d’entreprises disposent de solides connaissances pour les relever."

L'IRE est un ordre professionnel ayant la personnalité juridique régi par la loi du 18 décembre 2009 relative à la profession de l’audit (précédemment la loi modifiée du 28 juin 1984 portant organisation de la profession de réviseur d’entreprises). La profession compte plus de 410 réviseurs d’entreprises représentés par plus de 16 nationalités différentes. Les femmes représentent le quart des réviseurs d’entreprises. Par ailleurs, la profession compte plus de 480 stagiaires représentés par plus de 11 nationalités différentes dont près de 50% sont des femmes. Au Luxembourg, quelque 6000 personnes assurent, au sein de cabinets de réviseurs d’entreprises ou auprès des professionnels indépendants, des missions très diversifiées (p.ex.: contrôle légal des comptes annuels, apports autres qu’en numéraire, versement d’acompte sur dividende, etc.). Toutes ces missions exigent du réviseur d’entreprises de s’assurer, par des vérifications approfondies, que l'information financière fournie par une entreprise est valide et qu'il est possible de l'utiliser en toute confiance. Ces quelques chiffres témoignent du poids de la profession au sein de l’économie luxembourgeoise. web: www.ire.lu

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