Par Florian ALLAIN, gérant actions chez Mandarine Gestion
Le sujet de la concentration de la performance et de la composition des indices actions a fait l’objet d’une abondante littérature ces 18 derniers mois. Il est vrai que la progression exceptionnelle de Nvidia et, dans son sillage, des plus grandes sociétés de la technologie aux Etats-Unis a conduit à une configuration assez exceptionnelle où seules dix sociétés représentent plus du tiers d’un indice pourtant composé de 500 valeurs (le SP 500). Particulièrement manifeste aux Etats-Unis, ce constat s’est également imposé, dans une moindre mesure, sur d’autres marchés développés comme l’Europe et le Japon.
Si la gestion passive se satisfait évidemment de cet état de fait, les gérants...
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