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Par Michel Rodriguez Hervé Kias, Oriskany*
La crise financière a mis en lumière les fragilités de certains modèles d’évaluation des actifs financiers, dominés par un ensemble d’hypothèses qui prennent imparfaitement en compte les dynamiques brutales associées à l’émergence de crises ou l’apparition d’évènements extrêmes. De plus, la forte interdépendance entre actifs financiers, marchés, pays, via les phénomènes de contagion, est souvent exacerbée par les crises.» Ce constat effectué par la Banque de France dans son bulletin N° 183 du 1er trimestre 2011, est aujourd’hui globalement partagé par la plupart des acteurs du monde financier: la théorie financière moderne semble poser problème.
Alors que la finance monopolise parmi les plus brillants...
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