Le lien entre les emprunts obligataires souverains et les banques qui a rendu le secteur financier européen vulnérable à des mouvements de vente massifs sur les marchés de la dette s’est détendu depuis quelques années grâce aux achats massifs de titres de la Banque centrale européenne (BCE), montre une nouvelle étude.
Ce lien implique qu’une envolée des coûts de financement d’un Etat donné constitue une menace pour les banques du pays concerné car celles-ci détiennent souvent une part importante de la dette publique. Ces craintes ont été particulièrement vives pendant la crise de la dette dans la zone euro en 2011 et elles ont brièvement refait surface en mars pendant la phase de dislocation des marchés provoquée par la pandémie de coronavirus.
Mais...
|