La Banque centrale européenne (BCE) a clairement signifié, jeudi 29 octobre, qu'elle se préparait à muscler, d'ici la fin de l'année, ses mesures de soutien à l'économie dans un contexte de grande inquiétude liée à la deuxième vague de Covid-19 qui assombrit les espoirs de reprise. Dans l'immédiat, l'institution de Francfort a opté pour le statu quo monétaire : le principal taux d'intérêt a été maintenu à zéro, tandis que les banques se verront appliquer un prélèvement de 0,50% sur une fraction des dépôts qu'elles confient à la banque centrale au lieu de les prêter à leurs clients.
Mais avec une conjoncture "orientée à la baisse", Christine Lagarde a explicitement signalé qu'il n'était pas question d'en rester là.
"Nous n'allons pas rester sans rien...
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