Par Bernard McGRATH, gérant de portefeuille obligataire à l’Union Bancaire Privée (UBP)
Les marchés obligataires ont été mis à rude épreuve en 2022. Les taux d’intérêt sont remontés depuis des niveaux très faibles (voire dans certains cas négatifs) dans un mouvement de hausse rapide tenant aux mesures prises par les banques centrales pour maîtriser l’inflation. Autre facteur, l’élargissement des spreads de crédit lié aux craintes d’une profonde récession.
Ces difficultés de 2022 se sont désormais transformées en opportunités pour 2023, en particulier pour les stratégies obligataires ‘à revenu élevé’ (high income). En effet, les relèvements de taux devraient toucher à leur fin, la Réserve fédérale américaine (Fed) évoquant des changements...
|