Par William De VIJLDER, chef économiste de BNP Paribas
La réaction des politiques publiques à la pandémie de Covid-19 a entraîné une forte augmentation concomitante de l’endettement public et du volume des obligations d’État inscrites au bilan des banques centrales. Dans la zone euro, cela a donné lieu à des plaidoyers en faveur de l’annulation, par la Banque centrale européenne, d’une partie des obligations souveraines qu’elle détient.
En décembre dernier déjà, des responsables italiens, ainsi que le conseiller économique du Premier ministre, avaient formulé des suggestions dans ce sens[1]. Plus récemment, cent cinquante économistes ont publié une tribune pour demander un accord entre la BCE, qui annulerait les dettes publiques détenues en...
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