Le contexte financier des derniers mois a confirmé la pertinence de l’initiative du CEBS (Commission of European Banking Supervisors - Commission Européenne des Contrôleurs Bancaires) relative aux risques de concentration et en particulier aux grands risques causés par des expositions majeures envers des contreparties uniques ou corrélées. Les exemples récents de la Société Générale où un trader a provoqué une perte de 4,9 milliards d’euros ou du quasi-effondrement de la banque d’investissement américaine Bear Stearns et son acquisition par JP Morgan prouvent que des entités de taille conséquente et de notation respectable ne sont pas sans risque.
Plus d’un an avant la crise des "sub-primes", qui s’est accélérée en août dernier, le traitement des grands risques avait déjà...
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