Par Philippe UZAN, directeur des gestions chez Edmond de Rothschild Asset Management
Le premier semestre de 2018 est une bonne illustration du dilemme auquel sont confrontés les investisseurs après un millésime 2017 en tout point exceptionnel. Malgré des indicateurs d’activité économique solides, une inflation sous contrôle, des banques centrales encore largement accommodantes, la majorité des marchés obligataires comme actions sont en territoire négatif. Les performances nettement positives sont rares et la volatilité a repris un peu de vigueur.
Après le soupir de soulagement du printemps 2017 qu’avait provoqué l’élection d’Emmanuel Macron, les risques politiques ont fait un retour remarqué et ravivé ou créé de nouvelles sources...
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