Par William de VIJLDER, Group Chief Economist de BNP Paribas
L’année 2018, pourtant entamée sous de bons auspices, s’est terminée dans un climat d’incertitude. Alors qu’au début chacun y allait de son pronostic sur les belles performances à venir — les résultats des enquêtes dans la zone euro reflétaient, après tout, un climat de quasiexubérance — l’on scrutait, à la fin, le ciel, à l’affût d’un signe d’amélioration du sentiment : lorsqu’une orientation «dovish» entraîne un repli des actifs à risque, il est clair que le comportement des investisseurs est dicté par les craintes de ralentissement de la croissance et le reflux des inquiétudes entourant le relèvement des taux d’intérêt est alors sans effet. Comme le sentiment a tendance à évoluer de manière très...
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