Par Bill WIRTZ *
L’introduction de taxes douanières sur le riz en provenance du Cambodge et du Myanmar démontre un problème de cohérence sur la vision de l’Union européenne sur le libre-échange et l’aide au développement. Protéger des agriculteurs européens au détriment des pays en développement n’est pas une politique commerciale humanitaire ou économiquement raisonnable.
Mercredi 16 janvier, l’Union européenne (UE) a annoncé que les droits de douane sur le riz du Cambodge et du Myanmar étaient réintroduits, afin de respecter les clauses de sauvegarde de l’Union euro-péenne. La terminologie utilisée ici est révélatrice.
Les agriculteurs euro-péens sont censés être «protégés» de la concurrence étrangère. C’est à la demande de...
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