Qu’y a-t-il de mal à vouloir être heureux ? En quoi souhaiter que tout le monde goûte au bonheur serait-il répréhensible ? Au fond, n’est-ce pas là une quête commune, universelle ? Oui, mais… Il semblerait qu’elle tourne davantage depuis quelques décennies à l’injonction, que le bonheur et son culte soient devenus un business très lucratif. Comment faire la part des choses ?
Par Anne-Claire DELVAL, sophrologue, rédactrice, fondatrice de Deep.lu
Dans leur pamphlet, «Happycratie –Comment l’industrie du bonheur a pris le contrôle de nos vies» (Premier Parallèle, 2018), la sociologue Eva Illouz et le docteur en psychologie Edgar Cabanas explorent et dénoncent la tyrannie du bonheur prônée par le courant de la psychologie positive, discipline...
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