Par Olivier de Boysson, Chef Economiste Pays émergents et Directeur adjoint de la recherche économique au département des risques du groupe Société Générale
La faible croissance des pays développés a remis au premier plan le débat sur la «stagnation séculaire» : la croissance resterait bridée par des freins financiers et structurels (excès de dette, moindre progression de la productivité et déclin démographique). L’économie mondiale devrait ainsi s’adapter à une nouvelle phase de la globalisation caractérisée par une moindre croissance des pays développés et des échanges internationaux. La nouvelle politique économique américaine qui se profile sera-t-elle adaptée à cet environnement ?
La possibilité d’une longue période de stagnation, dite séculaire,...
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