La zone euro a dégagé une croissance en deçà des attentes au troisième trimestre, victime d’une ambiance morose tenant en particulier à l’Italie, qui semble devenir l’un de ses maillons faibles. La statistique préliminaire du produit intérieur brut (PIB) publiée mardi laisse en outre pressentir que le ralentissement a encore du chemin devant lui, un mauvais point pour une Banque centrale européenne (BCE) qui doit mettre en terme en décembre à son programme d’assouplissement quantitatif (QE) instauré en 2015 pour relancer croissance et inflation.
La hausse du PIB des 19 pays partageant l’euro est ressortie à 0,2% par rapport aux trois mois précédents, après une expansion de 0,4% au deuxième trimestre. Ce taux de 0,2% est le plus faible depuis plus de quatre ans et...
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