Par Clément INBONA, gérant de fonds d’investissement, La Financière de l’Echiquier
C’est le message limpide délivré par l’ensemble des grandes banques centrales occidentales ces derniers temps. Sur l’autel de l’inflation, la croissance est prête à être sacrifiée.
Depuis le début du mois, une séquence inédite s’est déroulée. Le 6 septembre, la Banque de réserve d’Australie a relevé ses taux de 0,5%. Elle a été suivie le lendemain par la Banque du Canada avec une hausse de 1,25%. Le 9, c’est la Banque centrale européenne (BCE) qui a annoncé une hausse de 0,75%, imitée le 21 par la Réserve fédérale des Etats-Unis (FED). Une séquence qui s’est achevée le 22, avec 0,5% de hausse des taux directeurs de la Banque d’Angleterre. Toutes ont mis en...
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