Le secteur privé de la zone euro est reparti de l’avant en juin, terminant le deuxième trimestre sur une note plus positive que ce qui avait été anticipé et ce essentiellement à la faveur des services, l’activité manufacturière étant pour sa part à son rythme de croissance le plus bas en 18 mois en raison des inquiétudes liées au commerce international.
Ces données meilleures que prévu, qui s’accompagnent de pressions haussières sur les prix, vont vraisemblablement être bien accueillies par la Banque centrale européenne (BCE), qui a déclaré la semaine dernière qu’elle mettrait un terme à la fin de l’année à son programme d’achats nets d’actifs (APP), le symbole de sa politique monétaire “non conventionnelle” mise en place pour sortir la zone euro de la crise.
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