Le ministre italien de l’Economie a laissé la porte ouverte mercredi à une éventuelle nomination du président de la Bundesbank, Jens Weidmann, à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), affirmant que les positions prises dans le passé ne devaient pas peser sur la décision. Giovanni Tria a dit qu’il était trop tôt pour parler du successeur de Mario Draghi dont le mandat expire fin octobre. Mais il ne semble pas partager l’aversion pour Jens Weidmann, artisan d’une stricte orthodoxie monétaire et ouvertement critique des gouvernements italiens successifs, exprimée par un membre influent de la coalition au pouvoir en Italie.
“Il n’y a pas de raison de focaliser notre attention sur les positions passées parce que le monde évolue et les idées de ses acteurs évoluent...
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