Le tribunal de première instance de l'Union européenne a infligé mardi un véritable camouflet à la Commission européenne en estimant qu'elle avait eu tort d'interdire l'an dernier la fusion entre les groupes électriques français Schneider et Legrand.
Mais Schneider devra redemander le feu vert de la Commission s'il maintient sa volonté d'acquérir Legrand, le tribunal estimant que la fusion pose effectivement des problèmes de concurrence en France, principal marché touché par l'opération. Le véto européen avait fait scandale en octobre 2001, les autorités françaises exerçant au plus haut niveau de fortes pressions sur la Commission. Les juges de Luxembourg, qui annulaient pour la deuxième fois seulement une décision de l'exécutif européen contestée par des entreprises qui...
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