Les banques centrales sont dans une position très difficile. D'après leur communication officielle, elles disposent encore d’un très large éventail d’instruments, mais on peut lire entre les lignes qu’elles sont presque à court de munitions. Elles n’ont plus guère de mesures de stimulation supplémentaires en réserve, comme l’expliquent Keith Wade et Gareth Isaac, qui sont respectivement économiste en chef et gestionnaire de fonds à revenu fixe chez Schroders. Les taux d’intérêts négatifs ont aussi des effets secondaires négatifs, notamment pour le secteur financier, et ils ont parfois un côté contreproductif.
Il semble que les banques centrales ne vont plus guère avoir d’autre choix que de prendre des mesures extrêmes, comme l’hélicoptère monétaire ou la monétisation...
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