Par William de VIJLDER, Group Chief Economist de BNP Paribas
À en juger par la réaction des marchés actions, au lendemain de la sévère défaite essuyée par la Première ministre, Theresa May, lors du vote au Parlement britannique sur l’accord de Brexit, il semble que, du point de vue des investisseurs, la probabilité est désormais moins forte de devoir affronter un Brexit «dur» sans accord (sans période de transition). Cette interprétation se fonde sur la sous-performance du FTSE 100, tourné vers les marchés étrangers, par rapport à l’indice FTSE 250 davantage exposé au marché intérieur. Les marchés sont ainsi un peu moins préoccupés par l’impact économique d’un retrait de l’UE sans accord.
Selon la Banque d’Angleterre, l’impact sur le niveau...
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