Le pire a été évité sur le marché du crédit, où la crise du coronavirus n’a pas provoqué de cataclysme, mais la pandémie jouera le rôle de catalyseur des taux de défaut, dit-on chez Carmignac. La dislocation observée en mars sur les obligations d’entreprises a bien entraîné une crise de liquidité mais celle-ci a été immédiatement jugulée grâce à l’intervention rapide et massive des banques centrales, déclare à Reuters Pierre Verlé, responsable crédit pour la société de gestion.
“Il y a eu une crise de liquidité mais tout est reparti en l’espace de 24 heures, avec un retour à l’achat quasi immédiat, alors qu’en 2008, la crise de liquidité avait duré plusieurs mois”, dit-il. “Instruites de l’expérience de 2008, les banques centrales ont immédiatement inondé le marché de...
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