Certains des plus grands investisseurs mondiaux évitent de s'exposer à la dette française, jugée trop peu rémunératrice alors que les finances publiques se dégradent. "Nous sous-pondérons fortement les souverains français. La situation budgétaire nous inquiète vraiment", explique David Zahn, responsable de l'obligataire européen chez Franklin Templeton, qui gère 1.400 milliards de dollars d'actifs. Bercy n'a pas souhaité faire de commentaires pour cet article, mais la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot a défendu mercredi un programme de stabilité "sûr, cohérent et responsable".
Les rendements des bons du Trésor français se sont légèrement écartés de ceux de leurs homologues allemands et néerlandais ces dernières semaines, tandis que l'écart avec les...
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