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La Société générale a annoncé un bénéfice net trimestriel multiplié par 4,6, grâce au spectaculaire redressement de ses activités de banque de financement et d'investissement (BFI), qui avaient souffert de la débâcle des Bourses à l'été 2002. Ce regain de forme était dans une large mesure attendu. Mais la reprise, pour une centaine de millions d'euros, d'une partie des importantes provisions constituées au cours des trimestres précédents pour dépréciation de la valeur de son portefeuille de participations a permis à la banque d'afficher un résultat net, part du groupe, nettement supérieur aux anticipations du marché. Il est ressorti à 670 millions d'euros, contre 146 millions un an plus tôt, alors que les analystes tablaient en moyenne sur 510 millions d'euros.
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