La nervosité est palpable sur les marchés financiers au sortir d’une année brutale mais le pessimisme généralisé concernant l’année qui commence est sans doute excessif, dit-on chez DWS. Toutes les classes d’actifs ont souffert en 2018, si l’on veut bien exclure les Bunds allemands et le dollar, rappelle Stefan Kreuzkamp, directeur des investissements de la société de gestion allemande.
“A ma connaissance, nous venons de vivre, de ce point de vue, la pire année depuis 1901, soit plus de 100 ans, alors que même lors des grandes crises financières de 1929 et 2008, certaines classes d’actifs avaient généré du rendement”, dit-il à Reuters. “Cela rend naturellement les investisseurs nerveux.” Cette inquiétude est-elle justifiée ?
Si l’on veut être négatif,...
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