Après une année 2015 très encourageante, 2016 a marqué un véritable coup d’arrêt à la croissance africaine avec le taux de croissance le plus faible de ces vingt dernières années. Cette contre-performance a en grande partie été favorisée par des facteurs exogènes, notamment la baisse du prix du pétrole qui a poussé deux des trois plus grosses économies de la zone sub-saharienne en récession, à savoir le Nigéria et l’Angola. L’Afrique du Sud, traditionnelle locomotive et baromètre de l’environnement économique africain, n’a quant à elle connu qu’une croissance marginale d’à peine 0.3%*.
Arrive-t-on à la fin d’un cycle, et est-il prudent aujourd’hui de se détourner du marché africain ? Ces mauvaises performances ne doivent pas pour autant masquer la dynamique positive...
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