Les deux derniers mois d’été ont vu des grandes secousses géopolitiques: l’embrasement dans la bande de Gaza, l’éclatement de l’Irak avec un état Islamique encore plus sauvage qu’Al Qaeda, l’amplification de la guerre civile en Syrie et surtout une aggravation de la crise Ukrainienne. Il faut ajouter à ces crises l’anarchie totale en Lybie et le nucléaire iranien toujours en arrière plan.
Le Moyen Orient n’a eu aucun impact sur les marchés financiers et le pétrole s’est offert le luxe de prix en baisse. Les manques ont été largement compensés par l’arrivée massive de la production américaine, une demande atone d’une économie en berne et la diversification des sources d’approvisionnement. Si les pays du Golfe devaient être atteints, cela changerait fondamentalement la...
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